Jean-Louis a été formé par un mycologue confirmé. Après des années d’exploration sur le terrain, il nous livre ses connaissances et ses pratiques.
« La tradition orale que nous ont confiée les aînés est fondamentale. Ce sont ces savoirs qu’il nous faut retransmettre. »
Pour débuter l’identification des champignons, il est conseillé de se rapprocher d’un club de mycologues. Pour partir à la récolte des champignons, il faut se munir de quelques outils : un couteau, un panier d’osier à fond plat, une petite loupe. Avoir toujours un petit carnet avec un crayon à papier et, quand c’est possible, un appareil photo.
Il est aussi recommandé d’emporter du papier d’aluminium pour faire des papillotes afin d’isoler les champignons les uns les autres.
À ne pas faire
- Il ne faut pas couper le pied et il est fondamental de déterrer entièrement le champignon, car tout va servir à la détermination.
- Surtout éviter de supprimer la volve des amanites mortelles.
- En cas de doute, en vue d’une dégustation, la récolte doit être identifiée et garantie par un mycologue confirmé ou par un pharmacien.
- Éviter de consommer les champignons crus.
- Éviter les repas de champignons trop rapprochés.
Où récolter ?
La récolte en forêt domaniale est limitée à deux kilogrammes par personne et à deux jours par semaine.
Ailleurs, en forêt privée, l’autorisation du propriétaire est nécessaire. Pour rappel, il n’y a pas de forêt domaniale en Pays d’Auge.
